STAND
2017
Chorégraphie: Christine Hassid
Musique: YOM, Wadaiko Matsuroza, Johann Adolf Hasse
Durée: 10′
Pièce pour 3 danseurs
Imaginons un groupe de sept danseurs brûlants d’un désir profond. Désir de vivre, désir de danse.
Je vois du rouge, je vois du feu, dans cette danse faite d’énergie où le geste embrase l’espace dans une aspiration à la liberté. Comme une référence à cet inconnu qui les attend, où tout est ardent, leur danse répond à cet embrasement. Dehors le feu s’empare des forêts, le feu embrase les sociétés, le feu consume les cœurs. Écho ou réponse. Il y a dans l’incandescence l’idée du lumineux, l’idée d’un péril délicieux, l’idée d’une brûlure convoitée.
On imagine ce groupe marchant au milieu d’une forêt qui se consume, métaphore de nos sociétés dans laquelle la jeunesse se retrouve coincée entre les pandémies et les catastrophes écologiques, les gestes imposés et les aspirations inhérentes au vivant, à leurs vies.
Tous les sept vêtus de rouge et de noir, ils sont jeunes, ils passent au milieu des dangers, survivent comme une tribu dans un milieu post apocalyptique. Leurs errances s’avancent vers un lieu de survie, je cherche une danse de mutation de collectif et d’entraide.
Un voyage dans l’imaginaire, dans le corps à corps, dans la proximité des individus, dans l’association des gestes et de l’espace, du temps et de la musique, des pensées et du corps, la proximité, le toucher, toute chose qui échappe à notre quotidien, notre habituel. Des choses qui frôlent, qui tanguent qui s’évadent dans un monde. Lequel des deux est-il Réel ?