Dans la pièce, le chorégraphe Jose Agudo propose une réflexion autour du sam, point de départ d’une séquence dans la musique classique indienne.

Il s’inspire également du terme samsāra, signifiant roue de la vie ou migration en sanscrit, et qui fait référence au cycle de morts et de renaissances successives auquel, selon la loi du karma, l’individu ne pourrait échapper jusqu’à la délivrance finale que constitue le nirvâna.

À travers une série de scènes, les danseurs explorent ce concept vaste, présent dans la spiritualité orientale.

Soucieux de travailler de manière organique, le chorégraphe a pris soin de choisir un thème qui correspond aux préoccupations des jeunes :

«Cette pièce devrait inciter les danseurs à s’interroger sur les questions de réincarnation, de cycle de la vie. Elle évoque aussi en filigranes les questions de migration, un sujet tellement d’actualité et qui appartient aux nouvelles générations.»

Dans cette proposition chorégraphique, Jose Agudo s’inspire de diverses traditions, de l’Inde à l’Afrique, qu’il transpose dans un contexte contemporain. Différents espaces sonores se superposent, puis s’effacent pour laisser place aux percussions africaines.

Dans cette atmosphère de rituels et de célébration, la pièce nous emmène jusqu’aux origines ancestrales de l’homme…